vendredi 21 février 2014

Boutique

Au Grand Mogol à ouvert sa boutique sur Dawanda,

http://fr.dawanda.com/shop/AuGrandMogol




Vous pouvez aussi voir et acheter les produits en vente sur cette page de notre blog :

http://augrandmogol.blogspot.fr/p/blog-page.html#h=1159-1392983795686





jeudi 13 février 2014

Brick Lane


Brick Lane, coloré, détendu, éclatant.

Un mix entre tradition anglaise et décor indien, avec humour et simplicité.



Une face en textile tartan vert rebrodé de sequins multicolores.



Une face en cordura noir avec une application de cuir vert kaki et croco bordeaux, sequins multicolores.

Sac "Barbès" textile tartan rouge et cordura noir, brodé de sequins, applications de cuir,  50cm/50cm, poignée en bois.

Retrouvez cette pièce sur notre boutique le 21 février 2014.

mardi 11 février 2014

Kösem




Kösem, collier sautoir "new-traditional", très chic, à porter en toute occasions.
Ce bijou fera autant d'effet porté, pour un aspect vintage, avec une tenue d'inspiration rétro, qu'avec un esprit résolument moderne, mixé avec d'autres pièces plus contemporaines (très bel effet avec un chocker à clous).




Long collier constitué de perles de verre nacré ivoire de fabrication française (années 50/60) de 8mm.
Perles en verre taillé de couleur or (fabrication Tchèque années 50/60) de 6mm.
Toupies en cristal taillé de couleur rose pâle (provenance Belgique années 60/70) 5mm.
Grosses perles facettées en verre de bohème cristal fumé vernis AB (irisé métallique) provenance tchèque années 30.
Rocaille en verre doublé or.
Très beau fermoir à vis, ancien, en bronze doré, orné de petits strass vernis AB, provenance France années 40/50.

Détail du fermoir.


Retrouvez cette pièce sur notre boutique le 21 février 2014.




mardi 4 février 2014

Korako



Collier ras de cou d'inspiration africaine dans un esprit 1930 (c'est du moins comme cela que je l'ai conçu!) à base de matériaux naturels, aux couleurs chaudes, pour un look chic, vintage, un rien "urban savage".



Grosses perles en agates de couleurs allant du brun veiné au transparent, en passant par des ocres et des rosés.
Grosse perles en os gravé provenant d'une ancienne fabrique de perles à chapelets (probablement années 50/60).
Graines noires (provenance africaine)
Petites perles de bois noirci.
Petites perles de bronze.

Retrouvez ce collier sur notre boutique le 21 février 2014

samedi 25 janvier 2014

Broche Barroque

Voici une réalisation à partir de la galerie de portraits.

La broche, stylisme et prise de vues par JEVDA, 2013



Cette broche en laiton couleur bronze vieilli mesure 6cm sur 5,5cm, environ et son contour ciselé est rehaussé de 26 strass de verre taillé couleur topaze ( 2,5 mm), provenant d'un stock ancien de fabrication française dans les années 50/60.

La broche devant le paquet de strass des années 50/60


Le "camée" reproduisant le "portrait idéalisé" de Marie de Médicis, en verre bombé, plein, mesure 4,5cm sur 3,5cm.



Cette broche se compose également d'une "trembleuse" composée d'une briolette de verre taillé de couleur vieil or et d'une toupie en cristal Swarovski de couleur jonquille, monté sur laiton de couleur bronze vieilli.



Parfaite sur une veste, un chemisier, un manteau, cette broche fera aussi beaucoup d'effet sur un sac ou une pochette. 

Vous retrouverez cet article lors du lancement de notre boutique le 21 février 2014.


vendredi 24 janvier 2014

Marie de Médicis

Marie de Médicis, Au Grand Mogol, 2013.
Marie de' Medici, nait le 26 avril 1575 à Florence, de l'union de François Ier de Médicis, Grand-duc de Toscane et de Jeanne d'Autriche.
Elle passera son enfance au palais Pitti,  où elle recevra une éducation soignée et poussée notamment dans les arts, elle se distinguera même dans le dessin, et des sciences.

Très tôt orpheline, son père meurt alors qu'elle à douze ans, la jeune fille devient le centre d'intérêt de toutes les cours d'Europe, on ne descend pas de la famille de banquier la plus célèbre du monde pour rien. Finalement c'est la France qui remportera la course à la dot.

Ainsi, le 17 décembre 1600 elle épouse par procuration le roi Henry IV, qui vient de faire annuler son mariage avec Marguerite de Valois, apportant ainsi à la couronne, outre un effacement de dette contractée entre la France et la banque Médicis d'un montant de deux millions de livres, une dot de 600 000 écus d'or, qui lui vaudra le surnom de "grosse banquiére".
Le 27 septembre 1601, elle met au monde le dauphin Louis, futur Louis XIII, à peine neuf mois après son mariage. Si la France attendait depuis plus de quarante ans un successeur à la couronne, elle ne peut que se réjouir de voir, avec le nouveau couple, son attente rapidement abrégée!

Marie de Médicis et son fils Louis XIII, par Charles Martin.


Le 14 mai 1610, Henry IV meurt assassiné, son fils Louis XIII n'à pas encore neuf ans. C'est donc Marie qui assurera la régence, et ce jusqu'en 1617. Mais voilà, la gestion des affaires d'état ne sont pas au goût du jeune roi et de l'aristocratie, aussi après un coup d'état visant à donner à Louis XIII le plein pouvoir, Marie de Médicis est-elle évincée du pouvoir et enfermée au château de Blois, d'où elle s'échappera grâce à une échelle de corde (sic).

En 1630, ne s'entendant finalement pas avec son fils, Marie de Médicis quitte définitivement la cour pour le château de Compiègne, mais rapidement, son fils la considérant comme bien trop intrigante, elle quitte la France et mourra, exilée, le 3 juillet 1642 à Cologne.





jeudi 23 janvier 2014

Propos sur l'art d'être un (tout petit) artisan indépendant.

Vous êtres créateur, créatif, possédez un talent, le XXI ème siècle vous offre l'opportunité de vivre votre passion (voire "de" votre passion, pour les plus chanceux!). Tout cela grâce à l'explosion du net, fabuleuse vitrine permettant à chacun de s'exposer, de se faire connaitre, bref avoir une "visibilité" lui permettant de progresser dans sa (ses)  discipline(s). 

Mais voilà, l'objet mûrement réfléchi, dûment réalisé avec soin et application, ne se suffit pas en lui même; alors qu'il devrait être le but ultime du travail du créateur, il n'est en fait que la partie émergente de l'iceberg, le pinacle visible d'une somme de travail en "amont" (comme aiment tellement à dire les "pros" du marketing et autres beaux théoriciens).
Si vous n'avez pas la chance (pécuniaire!!!) de pouvoir dés le début, vous entourer d'une équipe de collaborateurs aussi impliqués que doués.... vous aurez le doux privilège de ne devoir votre succès (et vos échecs ) à une seule et unique personne: Vous même!

Nous allons tenter, afin d'édifier les personnes qui ont l'amabilité de suivre nos parcours, de montrer les "dessous" de la chose, dans le but de leur faire entrevoir ce qu'est la réalité du "créateur" sensé faire de plaisants produits en un geste délicat, quasi magique, naissant du néant pour se retrouver (en un clic) devant leurs yeux ébahis. 
Vous l'aurez compris, ceci ouvre un feuilleton en plusieurs épisodes (mais je vous rassure, il n'aura ni l'interminable longueur, ni l'horripilante régularité de certaines séries télévisées! .... enfin, du moins je l'espère!)


Saison 01 : Sous le soleil; de l'art de faire sa publicité.


Voilà, c'est fait, vous avez décidé de vous lancer, de proposer au public vos jolies petites réalisations. 
Sortir sur le pas de la porte et attendre le client, cela ne marche que pour quelques rares professions; ce qu'il vous faut c'est être "visible". En effet, "on" (les organismes de marketing, les décideurs, les confrères mieux installés... jusqu'au péquin lambda) s'acharnera à vous prouver que vous n'êtes à l'instar des spectres peuplant les limbes, qu'une ombre diffuse ne dépassant pas ne serait-ce que d'un orteil du magma originel. ( ce qui, ma foi, est la réalité la plus concrète!) Donc "vive la visibilité".

 ÉPISODE 1: "LA" Vitrine:

Vitrine de Noël, Le Printemps (Photo Le Printemps)


S'il est une chose indéniable dans notre société pourtant si matérielle, personne ne peut rien, je répète en insistant un rien, RIEN faire sans avoir une vitrine publique sur internet (l'avoir dans une rue, un centre commercial, quand cela est possible, n'est pas, n'est plus, suffisant).

Avoir son site de présentation, certes, mais encore faut il le faire réaliser:

a) : Comme tout le monde le sait, vous êtes un milliardaire excentrique et donc : Où est le problème? Vous aurez, en contrepartie d'une somme mirifique, une vitrine adaptée, au design accordé ET original comprenant photos professionnelles, film d'animation en introduction, menus animés etc..., ainsi que d'un rédactionnel efficace et ciblé par des "pros" qui assureront en même temps les mises à jour et l'animation de votre site (en leur injectant mensuellement une bonne dose d'oseille, attention, dans ce cas, l'homéopathie n'est absolument pas de mise!).

Site web Dior


b) : Vous avez, comme la si prévoyante fourmi de la fable, engrangé une somme rondelette mais pas de quoi se payer la prestation "Grand Luxe, V.I.P, Sunglasses, Strass et bagouses qui brillent", la formule clé en main est faite pour vous.
Là, point de délires artistico-lyriques, vous aurez le choix entre de très nombreuses formules pré-conceptualisées, ou bien gratuites (et moches, cela va de soi!) ou bien payantes (parfois très acceptables visuellement parlant, mais éditées en troupeaux conséquents déferlants à qui mieux-mieux sur la toile.)



c) : Tel Job, vous n'avez pas le début du commencement d'un radis: Oh! Joie! ici deux  options (trois si on prend en compte le "ben! je m'en passerai!" ce qui, entre nous soit dit n'est ni sage ni socialement acceptable).

La première, compter sur une âme charitable qui se chargera de vous débrouiller une vitrine digne de se nom contre un simple sourire, un diner, un merci, mais encore faut il bénéficier d'un biotope particulier et je l'avoue assez rare.

Les rois mages.


Seconde option: après d'innombrables semaines, de nombreux mois, d'inévitables années de tâtonnement, d'essais, de potassage vous devenez à même de vous orner par vos propres moyens d'un site vitrine original et fonctionnel selon vos goûts. 




Ce dernier point nous amenant naturellement au premier des pré-requis pour vous lancer dans la belle carrière de créateur indépendant : 

Être Webmaster.

Générique de fin


Bande annonce du prochain épisode : 

"Mais comment pourrait tu exister sans les réseaux sociaux?"






mardi 21 janvier 2014

God Save



Mettez une touche de glamour partout ou vous allez.
Au Grand Mogol vous propose ce sac shopping alliant un petit coté punk à une inspiration indienne.
Grand, agréable à porter, à la fois brut et raffiné avec un rien d'humour, il est rehaussé sur ses deux faces d'applications de cuir et de sequins multicolores.
Une pièce unique qui vous fera remarquer pendant vos achats!




Sac "Barbès" textile tartan rouge et cordura noir, brodé de sequins, applications de cuir,  50cm/50cm, poignée en bois.

vendredi 17 janvier 2014

Elisabeth d'Autriche

Elisabeth d'Autriche, Au Grand Mogol 2013

Elisabeth est la fille de l'empereur Maximilien II d'Autriche et de Marie d'Espagne, elle nait le 5 juillet 1554 à Vienne.
Agée de 16 ans elle épouse le second fils de Catherine de Médicis : Charles IX, par ce fait elle devient donc reine de France, juste pour quatre ans. Sa douceur, sa bonté, sa beauté même laisseront de bons souvenirs au palais des Tuileries. Jouissant d'une éducation des plus raffinées, elle parle de nombreuses langues, l'allemand, l'espagnol, l'italien, le latin mais pas le français! (elle trouvera dans la comtesse d'Arenberg une fidèle interprète qui, par le fait la suivra partout!)

Charles IX et Elisabeth d'Autriche, anonyme entre 1572 et 1575.



Mais la "fête" sera de courte durée, en 1574 son époux décède. Ne voulant à aucun prix rompre si "subitement" une si belle alliance, Catherine de Médicis propose la jeune veuve à son troisième fils Henri III, mais ce dernier ne se dit pas intéressé.
A 22 ans, en 1576, elle reprend donc le chemin de son pays natal avant de s'éteindre, à peine âgée de 37 ans, dans la dévotion la plus admirable auprès du couvent de Clarisses qu'elle avait fondé quelques années auparavant.

mercredi 15 janvier 2014

Jean





Pendants d'oreilles "Jean" inspirées par la star de cinéma des années 30 Jean Harlow.

Boucles d'oreilles très glamour, un rien femme fatale, racées, hollywoodiennes.

Perles de verre nacrées ivoire de fabrication française (années 30-40) d'un bel éclat chaud et raffiné.
"Citrouilles" de cristal de bohème ambre taillé qui attirent l'oeil par leur scintillement.
Toupies de cristal Swarovski couleur ambre très brillantes.

Ces boucles d'oreilles sont montées sur des tiges de métal argenté sans nickel et crochets en argent.




PS: vous retrouverez ces articles lors de l'ouverture de notre boutique le 21 février 2014.

samedi 11 janvier 2014

Portrait Officiel

Voilà,
Au Grand Mogol à désormais son visage officiel que nous vous présentons incontinent! (allons, un peu de culture que diable! il faut prendre ce dernier mot en son sens ancien!)


Au grand Mogol, par Au grand Mogol 2014

Encore quelques petits réglages, un beau titre élégamment calligraphié, et hop! 

jeudi 9 janvier 2014

Des Billets D'humeur.

Au Grand Mogol en temps qu'acteur du monde nous prendrons aussi la liberté, si chèrement acquise en 1789, de publier des billets d'humeur. Et oui! quoi qu'on en dise, la visibilité sur la toile fait systématiquement de vous un acteur du monde, même si votre rôle se borne à un "Madame est servie", phrase qui, en aparté, est la seule que la majorité du public attend de vous lorsque vous exercez le pourtant beau métier de "Marchand de Modes" (de boustifaille, de voitures, de vent... ad lib).
Hors donc, notre si belle équipe (qui comprend sans exagérer une seule personne!) se permettra plus où moins régulièrement d'ouvrir son bec charmant sur divers sujets, choisis avec soins, et d'un intérêt plus ou moins important (nous espérons aussi aborder des sujets d'une frivolité échevelée si l'envie nous en pique!).
Nous verrons bien ce que ce Grand Mogol a à nous raconter, sans oublier toutefois qu'il a la réputation d'être un monarque terrible et sans pitié, qu'il jouit d'un caractère imprévisible et surprenant, bref un quidam comme les autres! (ou pas! c'est selon l'angle dont on regarde!)

Oups! nous allions oublier d'ajouter une petite photo.... et un blog sans photo, même mal choisie, c'est comme la plage sans la mer, Juliette sans Roméo, ou plus exactement la danseuse nue sans les plumes. Autrement dit le GLAMOUR qui fait qu'internet est devenu ce qu'il est....



Etui à message en laque de chine, XVIIIème siècle.



mercredi 8 janvier 2014

Marguerite de Valois

Marguerite de Valois, par Au Grand Mogol, 2013.

Marguerite de Valois nait le 14 mai 1553 au château de Saint-Germain-en-Laye, elle est la fille du roi Henri II et de Catherine de Médicis.

Marguerite de Valois âgée de sept ans, par François Clouet.


A peine est elle âgée de sept ans que déjà on tente de lui trouver un époux (c'est là le destin des princesses!), on pense à Philippe II d'Espagne, à Sébastien Ier de Portugal, mais sa mère trouvera plus judicieux de la marier, comme son père l'avait envisagé avec le roi Henri de Navarre. L'idée ne semble pas si étrange, cette union pourrait être très utile politiquement en mettant fin à la troisième guerre de religion. En effet, le jeune roi est huguenot, et la famille royale des Valois, catholique (on en attendrait pas moins des monarques de la "fille ainée de l'Eglise"!).
C'est donc le 18 août 1572 qu'est donc célébrée la noce, (après avoir dument baptisé, dans le sein de la "Très Sainte Eglise Catholique" le jeune Henri!). Pour une réussite, ce fut hélas loin d'en être une, cinq jours plus tard avait lieu la Saint Barthélémy et les atrocités que l'on sait.

Henri IV et Marguerite de Valois, anonyme 1572

Avec le décès de son frère Henri III et de sa mère Catherine de Médicis Marguerite de Valois devient reine de France, Henri IV accède au trône en 1589. Mais le couple ne s'est jamais entendu, il en allait souvent ainsi, de plus ils n'ont pas de descendance, Marguerite est stérile. Ayant des vues sur une autre demoiselle, Henri IV demande et obtient l'annulation du mariage par le Pape.

La reine Marguerite de France, par Nicholas Hilliard, 1577.


Mais la célébrité de Marguerite de Valois sera due à la légende que lui bâtira Alexandre Dumas dans "La Reine Margot" en 1845 (une pauvre victime des circonstances!).
La "Légende" lui à prêté bien des tares la décrivant comme une intrigante, une femme lubrique, incestueuse, héritière d'une longue lignée maudite. En bref une sorte d'archétype de "fin de race", avec tous les clichés que cela impose, Marguerite de Valois entre donc dans la longue liste des victimes des médias et du "qu'en dira-t-on".


mardi 7 janvier 2014

Duc de Joyeuse



Dormeuses "Duc de Joyeuse" en référence au Mignon d'Henri III Anne de Joyeuse, baron d'Arques.

Boucles d'oreilles d'un bel effet, classiques et raffinées.

Grosses perles en verre nacré ivoire (fabrication française des années 50), belle patine,
Toupies en cristal Swarovski rose indien,
Coquilles anciennes en métal doré (fabrication française années 60)
Montage et dormeuses en laiton couleur bronze.





lundi 6 janvier 2014

Catherine de Médicis

Portrait idéalisé de Catherine de Médicis, Au Grand Mogol 2013.


C'est le 13 mai 1519 que nait à Florence, berceau de son illustre famille, Caterina Maria Romola di Lorenzo de Medici, très tôt orpheline elle sera élevée par sa grand-mère Alfonsina Orsini, puis par ses tantes Clarice de Médicis et Maria Salvati.
Elle recevra une éducation très soignée, unique héritière d'une grande lignée, sa famille fonde de fabuleux espoirs sur la jeune fille.

Ainsi le 28 octobre 1533 Catherine épouse-t-elle à Marseille, Henri d'Orléans second fils de François Ier et Claude de France. En 1547 à l'avénement de son époux sous le nom de Henri II, Catherine de Médicis devient reine de France (bien qu'elle ne soit sacrée reine qu'en 1749!).

Mariage d'Henri II et Catherine de Médicis, fresque Palais Vecchio, Florence.

Catherine sera en outre la mère de trois rois de France : Francois II (1544-1560), Charles IX (1550-1574) et enfin Henri III (1551-1589). Elle sera aussi régente de 1560 à 1563 en attendant que son fils Charles IX puisse diriger lui-même le royaume.
Elle aura aussi une fille Marguerite de Valois, la future "Reine Margot".

Catherine de Médicis et ses enfants.

Mais ce qui marquera surtout son personnage est sans aucun doute sa légende noire, on l'a dit autoritaire, inflexible voire cruelle, passionnée d'astrologie, d'occultisme, adepte des poisons, manipulatrice et comploteuse. On lui reprochera aussi son goût immodéré pour la toilette et les bijoux.
La vérité est très certainement beaucoup moins séduisante.

Elle décèdera le 5 janvier 1589 à Blois.

Monogramme de Catherine de Médicis (oui, oui!)



Les Portraits

Ayant pendant plusieurs années travaillé dans l'illustration, j'ai réalisé pour "Au Grand Mogol" une série de portraits destinés à décorer des camées de verre pour une collection de bijoux.

Un thème flirtant déjà avec le baroque, inspiré par les figures marquantes du Palais des Tuileries qui fût de sa construction (en 1564) à sa destruction par incendie (1871) l'endroit où tout se jouait.



Une galerie de femmes marquantes, aux esprits forts, aux tempéraments tumultueux projetées dans un univers un rien enfantin, exubérant, un peu féerique, saupoudré de détails incongrus pour en faire des personnages de contes de fée.




Chacun des portraits feront à leur tout l'objet d'une petite présentation.


dimanche 5 janvier 2014

Du Grand Mogol : un bref historique

Au Grand Mogol, rend homage à la boutique de celle qui est certainement la "marchande de modes" la plus célèbre du XVIIIème siècle : Rose Bertin, couturière préférée entre toute de Marie-Antoinette.

Portrait de Rose Bertin


Née Marie-Jeanne Bertin le 2 juillet 1747  à Bellancourt à coté d'Abbeville, c'est à l'âge de seize ans que Rose entrera comme modiste dans la célèbre boutique du "Trait Galant" où se fournit toute l'aristocratie la plus en vue de la cour, car si à cette époque le ton est donné par Versailles, la mode ne se fait déjà qu'à Paris.



Rapidement, grace aux solides protections dont elle jouit, elle pourra s'établir en 1770  rue du Faubourg-Saint-Honoré puis, en 1783, au 13 de la rue de Richelieu à l'enseigne du "Grand Mogol" nom inspiré par la folie d'exotisme, plus particulièrement Turc et Perse qui sévit à la cour.

Déplacement du "Grand Mogol" : Plan Jaillot 1775
Etroitement liée à la souveraine, dont elle est le principal fournisseur, la boutique de Rose Bertin ne survivra pas à la révolution. Exilée en Angleterre, elle rentrera en France quelques années plus tard, mais ne retrouvera jamais sa gloire passée.




Il se raconte une petite anecdote sur la dernière visite que Rose Bertin fera à Marie-Antoinette:
Un jour, alors que Marie-Antoinette est retenue captive à la Conciergerie, son ancienne couturière lui rend visite et en témoignage du temps où la reine l'avait promue "ministre des modes" et des sommes fabuleuses que grace à cela elle à pu gagner, la marchande de modes lui offre un dernier bonnet de dentelles, le même dit-on que l'ex-souveraine portera jusqu'au pied de l'échafaud.


Portrait de la Veuve Capet : Jean-Louis Prieur


Bienvenue




Bienvenue au Grand Mogol.


Au Grand Mogol est le blog officiel de la boutique du même nom qui ouvrira bientôt ses portes sur la plateforme Dawanda.

Nous vous y proposerons, au fil du temps des créations originales en modèle unique ou séries très limitées inspirées d'ailleurs et d'autrefois en essayant de créer une ambiance personnelle, baroque, exotique comme chez les "grands faiseurs" du XVIIIéme siècle.

Des bijoux, des objets de décorations réalisé avec minutie et passion dans le but d'offrir une alternative aux produits de grande distribution, faisant fi de la mode et des tendances pour privilégier un style marqué, sans concession.

Ce blog sera donc le témoin de mes recherches, de mes inspirations et de la progression de mes projets, en espérant pouvoir vous retrouver bientôt ici-même je profite de l'occasion pour vous souhaiter une très bonne et heureuse année 2014.


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